mercredi 19 août 2009

Le petit dernier

Beaucoup profitent d’un voyage en Thaïlande pour tenter de nouvelles expériences sensuelles dont ils ont eu toujours envie, mais jamais osées par timidité ou faute d’occasions. À l’étranger, loin du regard des amis et de la famille, dans un contexte où tous les plaisirs semblent permis, qui ne s’est pas exclamé : « Allez! J’essaie au moins une fois pour ne pas mourir con ».

Le hasard a fait que Tommy, un ami suédois habitant en Indonésie, que je n’avais pas vu depuis 12 ans lors de son séjour au Québec, se retrouve de passage à Bangkok pour 3 jours. Nous avons dîné ensemble avec son ami Hans, un Allemand qui réside en Thaïlande et qui est derviche tourneur, bijoutier et jeune père de 68 ans fier de sa nouvelle fille de 20 mois. Le lendemain quand Tommy m’a proposé de m’amener dans un endroit pour goûter à des expériences nouvelles pour moi, je n’ai pas hésité une seconde. Nous sommes allés dans un commerce où de jeunes filles aimables nous ont accueillis. Une s’est occupée de Tommy en sortant un appareil électrique en col de cygne et un concombre. Pour ma part, deux autres filles m’ont installé dans un fauteuil, les pieds en l’air tout en déballant des outils à l’aspect chirurgicaux.

ET VOILÀ LE RÉSULTAT!



Tommy et moi après manucure, pédicure et traitement facial

De retour à Montréal, c’est l’ultime message de ce blogue de voyage qu’ont suivi 112 lecteurs de 25 pays. Vous pouvez encourager le blogueur blagueur en cliquant sur les annonces contextuelles. Un brillant avenir se dessine pour lui dans le monde de la cyberpub. À ce jour, le blogue a généré des revenus médias de 4,28 dollars américains, mais Google n’envoie pas de chèque de moins de 10 dollars…

mardi 11 août 2009

S'envoyer en l'air




J'ai eu la chance de voyager en Thaïlande à bord de l'avion particulier de mon ami David. C'est une autre conception du voyage. Mon séjour achève et je serai de retour à Montréal la semaine prochaine où on me dit que la saison des pluies a été plus sévère que celle de Thaïlande.

vendredi 7 août 2009

Palais royal





Même si c’est affreusement touristique, le Palais royal est un incontournable. Ne serait-ce que pour nous rappeler que la pratique centenaire de facturer les farangs dix fois le prix reçoit l’aval royal. En effet, il y a à l’entrée un guichet pour les étrangers qui facture 350 bahts et un autre pour les Thaïs qui entrent pour 35 bahts.

Cols bleus du Palais


jeudi 6 août 2009

Haie de phallus






En plein cœur de Bangkok, derrière le stationnement d’un hôtel chic, se trouve un autre curieux temple. Je vous ai déjà parlé de celui d’Erawan, dédié au dieu Brahma. Celui-ci a été construit par un Chinois millionnaire en l’honneur de la déesse de fertilité, Jao Mae Thap Thim qui réside, dit-on, dans le banyan, un figuier de l’Inde aux racines aériennes et pendantes. Des gerbes de phallus en bois et en pierre entourent la petite maison des esprits. Quelqu’un y a fait une offrande et a eu la joie peu après d’avoir un enfant. Depuis, plusieurs jeunes femmes désirant une progéniture viennent y déposer des couronnes de fleurs.

L’ironie du sort veut que, le 4 juin dernier, dans une chambre de ce même hôtel, le Nai Lert Park Swisshotel, le cadavre de David Carradine a été trouvé un lacet passé autour du cou et du pénis. Pour retrouver un peu de vigueur sexuelle, notre pauvre acteur de cogne-fou aurait mieux fait d’aller poser une guirlande autour d’un des phallus de ce temple à 30 mètres plutôt que de se passer la corde au cou. Moins efficace pour les sceptiques, mais beaucoup plus sécuritaire.

Monsieur Net

mardi 28 juillet 2009

Dernière journée à Phnom Penh







Je prends l'avion pour retourner à Bangkok demain. Je ne sais trop comment l'expliquer mais je me rallie à l'opinion d'autres voyageurs que le Cambodge s'apprécie mieux à petites doses. Peut-être à cause des événements tragiques d'il y a trente ans ou tout simplement parce qu'on se fait solliciter à tout moment par les chauffeurs de « tuk-tuk » pour une visite des Killing Fields mais l'atmosphère ici est un peu lourde.

Je publie des photos d'éléphant pour mon fils Jules qui en est amateur.

samedi 25 juillet 2009

Jour un à Phnom Penh



jeudi 23 juillet 2009

Bangkok la moderne





Voici deux vues de cette cité de contrastes. Celle où l'on voit les deux lignes du métro aérien est prise sur le même coin où se situe le sanctuaire Erawan dont j'ai parlé précédemment. Des lecteurs m'ont reproché mon manque d'assiduité des derniers dix jours. Demain je serai à Phnom Penh au Cambodge. Vous devriez avoir des nouvelles de là-bas sous peu.

dimanche 12 juillet 2009

Week-end à Pattaya
























samedi 11 juillet 2009

Couverture solaire et médicale



Pattaya --- Pourquoi ces gens sourient-ils? Serait-ce parce qu’ils savent qu’au moindre malaise, ils pourront téléphoner au numéro affiché sur le parasol?

jeudi 9 juillet 2009

Une journée en ballade à Bangkok




Une journée en ballade à Bangkok (suite)





mardi 7 juillet 2009

Tourisme médical



Quelques jours après mon arrivée et suite à l’évacuation matinale quotidienne, je vois quelques gouttes de sang perler au bout de mon précieux petit bout. Stupeur, consternation et inquiétude, mais surtout la déception du vacancier qui arrive aux sports d’hiver pour s’apercevoir qu’il y a une luxure dans les membres inférieurs plutôt que dans l’air. Je mijote le tout le restant de la journée. Prudent depuis au moins vingt ans, la chtouille, comme dit mon ami Marc, est à éliminer au départ. Le gros méchant cancer vient-il de se montrer le bout de la queue?

Le lendemain à dix heures, j’appelle un hôpital privé de Bangkok pour prendre rendez-vous avec un urologue que j’ai choisi sur leur site Web selon sa photo, les langues qu’il parle, mais malheureusement pas la taille de ses doigts. La dame au téléphone me demande quelle heure me conviendrait. Onze heures quinze, osé-je demander. On me répond : pas de problème, présentez-vous au comptoir d’inscription.

L’hôpital, construit au milieu des années soixante-dix, est tellement propre qu’on pourrait, selon le cliché, manger par terre. Mais pourquoi, quand on y offre une demi-douzaine de restaurants aux cuisines variées et délicieuses? Je me présente au comptoir des inscriptions sans attente. Je remplis le formulaire et on prend ma photo pour mon dossier acheminé directement par réseau informatique au bureau du professionnel que je dois rencontrer. Le tout se passe en anglais et je remarque qu’il y a un autre comptoir pour servir les clients japonais. Une infirmière souriante me prend en charge tout de suite pour m’amener à la consultation. Ici, le patient ne cherche pas l’employé, mais plutôt l’inverse. Après un examen rapide, le médecin me demande un échantillon d’urine et s’excuse pour l’attente de trente minutes qui suivra. Une fois finalement assis pour attendre, je m’aperçois que je suis le seul zozo qui s’est amené de la lecture à l’hôpital.

Le médecin me revoit dans le délai promis. Pas de trace de sang dans l’urine, me dit-il, mais vous auriez dû venir tout de suite hier, me reproche-t-il. Comment lui expliquer que l’efficacité soviétique de notre système de santé m’a habitué tant à des rendez-vous urgents fixés dans six mois voire un an qu’à l’angoisse qu’ils génèrent? Les tests négatifs ne lui suggèrent qu’une seule hypothèse, une activité trop vigoureuse aurait causé une irritation. Ouf! Pour reprendre l’analogie du début, notre vacancier, se croyant en forme avec ses balades en ski de fond sur le parcours du petit train-train du Nord et ébloui tant par la beauté alpine que par la variété des pistes offertes, s’est élancé mal préparé dans un slalom géant.

Alors, à la retraite, j’abandonne ma résidence québécoise et je troque ma carte-soleil contre la petite carte verte que vous voyez ci-dessus. Je viendrai vivre dans ce pays merveilleux où on inculque à la jeunesse le respect et les petits soins dus aux aînés qui le méritent soit par leur sagesse ou l’épaisseur de leur portefeuille. Oui mais tout ça doit être horriblement cher, me dites-vous. Ne vous en faites pas. À mon retour, je réclamerai les quarante dollars déboursés au Ministère de la Santé; c’est une aubaine comparée au coût des services supputé par leurs mandarins-technocrates qui rongent leur frein en attendant d’être recrutés par le privé.

lundi 6 juillet 2009

Free your mind



Khon Kaen ---- Que vous suiviez les pas du Gautama comme les moines du premier plan ou ceux de Johnnie Walker derrière, le conseil de l’affiche du club de danseuses reste valable : free your mind.

dimanche 5 juillet 2009

Roi Et et la French connection

Roi Et veut dire la ville aux cent et une portes. Elle était un bastion contre les Khmers qui sont tout près. Quand on fait le tour rapide de cette petite ville de 36 000 habitants, on voit bien la connexion marseillaise dans le sens thaïlandais de l’amplification. Voici quelques photos de l’endroit.